Top 5 : Les meilleures courses sur le mouillé à Magny-Cours
Friday, 2 October 2020 13:41 GMT
C’est loin d’être un secret, ces dernières années, le circuit de Magny-Cours a souvent été affecté par la pluie, pimentant quelque peu les hostilités...
La saison 2020 du Championnat MOTUL FIM World Superbike a été riche en rebondissements : passes d’armes dans le dernier tour, finishs incroyablement serrés, sept vainqueurs différents, de nouveaux pilotes sur le podium et une lutte à couteaux tirés pour le titre. Mais la seule chose qui manque, c’est bien évidemment une course sur le mouillé. Et bien, en France sur le circuit de Magny-Cours, il y a fort à parier que la pluie fasse partie des protagonistes.
Mais quelles sont les plus belles courses qui se sont déroulées sur le mouillé dans la Nièvre ? Voici une rétrospective...
Oui, cette course n’a pas vraiment eu lieu sur le mouillé et la pluie ne s’est pas non plus abattue sur le tracé juste avant le départ. Mais vendredi et tôt samedi matin, il avait plu et cela a quelque peu affecté les pilotes qui n’ont pas eu l’occasion de se préparer pour courir sur piste sèche. Avec une grille bouleversée, des dépassements à couper le souffle, des chutes et un duel dans le dernier tour, tout était réuni pour une manche à couper le souffle. Au guidon de leur Kawasaki, Toprak Razgatlioglu et Jonathan Rea ont fait de cette course l’une des plus mémorables de l’histoire du Championnat. Avant l’arrivée Razgatlioglu a pris l’avantage sur le Champion du Monde pour offrir à la Turquie une première victoire.
La saison 2013 a été une lutte acharnée dès le début et elle fut l’une des plus incroyables du WorldSBK. Tom Sykes était aux commandes au guidon de sa Kawasaki, mais la nature imprévisible de Magny-Cours a une fois encore joué des siennes lors de la Course 2. Des nuages sombres se sont formés alors que la course a commencé sur le sec avec les Aprilia de Sylvain Guintoli et d’Eugene Laverty se disputant la deuxième place derrière Sykes. Au 17e tour, l’Irlandais s’est emparé de la deuxième position au virage n°5, avant que le Français ne réplique deux tours plus tard. Mais face à une pluie battante, si Sykes est parvenu à se maintenir en tête, Laverty et Guintoli ont chuté. La course a finalement été interrompue sur drapeau rouge et le classement retenu fut celui du dernier tour complet. Sykes a ainsi étendu son avance au général.
La saison 2012 a été folle dès la première épreuve et, à l’approche du Round final, tout se jouait entre Max Biaggi et Tom Sykes. Mais l’histoire s’est écrite en France durant la Course 1, avec Sylvain Guintoli qui s’élançait depuis la deuxième ligne. Le Français a réalisé un mauvais départ, mais Max Biaggi a chuté à hauteur du virage n° 5. Jonathan Rea a alors hérité des commandes devant Tom Sykes au cinquième passage. Au 13e tour, le Nord-Irlandais est à son tour parti à la faute avant que Sykes ne soit rattrapé par Guintoli et Marco Melandri bien décidés à en découdre. Guintoli s’est finalement envolé vers la victoire, le tout premier Français vainqueur à Magny-Cours.
En 2014, une dynamique intrigante s’est installée dans la lutte pour le titre entre Sylvain Guintoli et Tom Sykes. Leurs coéquipiers devaient leur donner un coup de main : Marco Melandri pour Guintoli et Loris Baz pour Sykes. Si Melandri avait déjà renoncé à une victoire lors de la première manche, il n’était pas prêt à en laisser échapper une deuxième. Il a privé Guintoli d’un doublé à domicile au grand dam d’Aprilia et du public tricolore. Avec la quatrième place de Sykes, la course au titre s’est déroulée sous la pluie à Magny-Cours, et l’édition 2014 restera dans les annales du WorldSBK comme l’une des plus stratégiques.
La première course de 2016 a en fait commencé sur le mouillé et avec le titre en jeu, la lutte a été acharnée. Mais, cette pluie n’a jamais refait son apparition et la piste a rapidement séché, ce qui a pimenté encore davantage les hostilités. Sykes menait devant Rea, Nicky Hayden, Michael van der Mark et, chose étonnante, la MV Agusta de Leon Camier. Chaz Davies, candidat au titre, était quant à lui 12e, mais chaussé de pneus intermédiaires, ce choix lui sera profitable au fur et à mesure de la course. À dix tours de l’arrivée, alors que Sykes et Rea se sont passés par leur box pour changer de gommes ; Davies a poursuivi sur sa lancée pour remporter l’une des plus incroyables victoires de sa carrière.
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